L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR HAITIEN Ce segment offre un aperçu du système éducatif haïtien et se concentre plus particulièrement sur l'orientation de la formation juridique dispensée dans les facultés et écoles de droit de l’Université d’État d’Haïti. On retrouve aussi des renseignements sur la composition de l'Université d'Etat d'Haïti et les différentes matières qui sont enseignées dans les facultés et écoles de droit au niveau national dans les institutions publiques. La description des cours selon leur objet et leur nature y est traitée de manière très approfondie pour chaque année d'études. Un répertoire du corps professoral et celui des étudiants est à dresser. Très bientôt, une liste de mémoires déjà présentés et soutenus sera intégrée à ce site. Objectifs
visés par ce segment L'éducation est l'une valeur fondamentale à laquelle le peuple haïtien attache une importance extraordinaire partout dans le pays. Qu'il soit riche ou pauvre, lettré ou illettré, l'éducation constitue une affaire sacrée voire un impératif majeur pour la famille haïtienne. Quelle que soit sa situation économique, le rêve d'envoyer ses enfants à l'école pour devenir un professionnel respectable comme médecin, ingénieur, agronome, avocat, etc., dans sa communauté reste et demeure un objectif global et réalisable. Pour y arriver, le parent haïtien est toujours prêt à consentir des sacrifices énormes pour investir toutes ses économies dans la poursuite de cet idéal révélateur. Le droit à l'éducation qui est une garantie constitutionnelle, oblige l'État haïtien a adopté une politique qui est très enviable par l'occident en matière d'éducation. En tant que pays du tiers monde, Haïti offre l'enseignement publique au niveau primaire, secondaire et universitaire gratuitement à tout le monde. Cependant, avec l'accroissement de la population, la demande pour de nouvelles places dans les institutions publiques, est devenue très forte et incontrôlable. Le besoin dans le réseau public se fait constamment sentir dans les lycées, dans les écoles nationales et à l'Université d'État . Pour y accéder, il faudra subir un concours et ce sont les plus intelligents qui y seront admis à cause de leur capacité d'accueil très restreinte. Au fur et à mesure, le gouvernement haïtien essaie de s'ajuster en conséquence pour répondre à ses obligations constitutionnelles. Selon les dispositions de l'article 208 de la Constitution de la République d'Haïti, l'enseignement supérieur est libre. Il est dispensé par l'Université d'État d'Haïti, des écoles supérieures publiques et des écoles supérieures privées agréées par l'État. La Constitution du 29 mars 1987 consacre l'indépendance et l'autonomie de l'Université d'État d'Haïti en tant qu'institution publique. On ne prétend pas développer tous les aspects relatifs à la structure organisationnelle de cet organisme. On cherche seulement à se concentrer dans ce segment sur la formation dispensée dans les facultés et écoles publiques de droit. La formation universitaire dispensée en Haïti dans certains domaines est comparable avec celle d'Amérique du Nord. Les étudiants haïtiens sont très brillants à l'étranger, ils s'adaptent parfaitement bien au système Européen et à celui des Amériques. À cause de la dégradation de la structure organisationnelle du système éducatif haïtien , les étudiants qui ne sont pas détenteurs d'un diplôme ou d'une licence dans un domaine quelconque, sont confrontés à des difficultés lorsqu'il s'agit d'obtenir des crédits pour les cours suivis en Haïti. Cette situation pénalise ceux qui ont consenti des sacrifices pour parfaire leur éducation dans les universités nord américaines. Ils sont contraints de reprendre des matières réussies avec succès dans leur pays d'origine à cause du laxisme des responsables de nos institutions universitaires qui ne se donnent pas la peine de définir les objectifs des cours dispensés dans leurs facultés respectives. OBJECTIFS VISÉS PAR CE SEGMENT Les principaux objectifs visés par ce segment consistent à :
RESPONSABILITÉ DE L'UNIVERSITÉ D'ÉTAT D'HAITI L'État haitien investit beaucoup d'argents de ses contribuables dans la formation des cadres universitaires qui ne réflète pas à la réalité de son développement. Il ne cherche pas non plus à canaliser leurs connaissances pour faciliter le bien-être de sa collectivité. Ce sont les pays occidentaux qui en sont grandement bénéficiaires au détriment de cette république. Cette situation se revêle très alarmante pour un pays du tiers monde comme Haiti qui fait face de manière systématique à des problèmes de toutes sortes. D'aucuns pensent à résoudre cette problématique voire y réfléchir pour favoriser le progrès socio-économique de la nation haitienne; au contraire, c'est la politicaillerie, le clientélisme et l'esprit partisan qui prime sur l'organisation structurelle de ce pays. À la vérité, il revient aux institutions universitaires de décrire leurs orientations, de définir leur politique et les objectifs de formation qu'elles tendent poursuivre dans le but de développer ce pays. Malheureusement, on constate une négligence manifeste des responsables dans la prise en charge de cette responsabilité. Et, les étudiants haitiens sont constamment défavorisés par rapport à d'autres pays qui sont mieux organisés et mieux structurés dans le domaine de l'éducation. Il est toujours bon et utile de faire des comparaisons avec d'autres pays pour pouvoir apprécier certaines de nos valeurs, de nos expériences et certaines de nos connaissances intellectuelles. La potentialité et la richesse de notre formation juridique acquise à la faculté de droit et des sciences économiques de Port-au-Prince durant les années 1985-89; les expériences juridiques du système français et celui du Canada, nous ont permis de faire une évaluation globale de nos acquis pour une meilleure reconnaissance des richesses intellectuelles haïtiennes à l'étranger. C'est pourquoi, nous avons jugé opportun de comparer nos connaissances à celles des autres pays pour mieux faire comprendre les ressources haitiennes à l'extérieur. Nous construisons notre analyse sur les critères méthodologiques de certaines universités nord américaines afin de se constituer un cadre formel pour les cours dispensés en Haiti. De plus, avec l'émergence de l'internet ou de l'autoroute de l'information, la liberté de s'informer et d'informer la communauté juridique sur les matières enseignées dans nos facultés et dans nos écoles de droit est devenu primordial et indiscutable. Le phénomène de la globalisation et de la mondialisation exige qu'il y ait compétitivité, rationalitsation et la similarité dans un secteur bien déterminé. C'est dans cet esprit que nous cherchons à établir une grille uniforme pour les cours de droit dispensés en Haiti en suivant les formules méthodologiques de l'Université d'Ottawa, de l'Université du Québec à Montréal, de l'Université Laval, de l'Université de Montréal, de l'Université de Sherbrooke dans le domaine juridique. Et, nous sommes convaincus que cette démarche pourrait être poursuivie dans d'autres disciplines, surtout dans les sciences humaines et sociales. COMPOSITION DE l'UNIVERSITÉ D'ÉTAT D'HAITI Il faut bien comprendre que la conception dela notion d'université en amérique du nord est à tout fait différente de celle de la République d'Haiti. La vision en Haiti : l'université est un ensemble, un tout formé de professeurs, de chercheurs spécialistes, d'étudiants engagés dans la voie de la recherche scientifique en vue de faire progresser la science qu'on étudie au profit du bien être de la collectivité. C'est cette philosophie, en réalité, que devrait poursuivre l'Université d'État d'Haïti dans la formation de ses étudiants afin de contribuer au développement de notre république souveraine. L'État haïtien ne possède pas encore un campus universitaire où tous les étudiants peuvent se réunir pour discuter des problèmes nationaux. Les institutions universitaires publiques sont dispersées dans la capitale (Port-au-Prince). À la vérité l'Université d'État d'Haïti se compose des facultés, des écoles supérieures et des instituts qui se concentrent dans la recherche du savoir scientifique. Elle comprend ce qui suit :
En abordant cette analyse, nous n'avons pas nourri l'idée de suppléer aux responsables de l'Université d'État d'Haiti ni réfléter la situation exacte de toutes les facultés et écoles de droit de cette république. Notre analyse vise à fournir des renseignements à titre informatif le curriculum du programme juridique haitien. Nous sommes convaincus que le contenu véhiculé à travers cette page intéressera les juristes, hommes d'affaires, étudiants, professeurs, chercheurs et autres à trouver des informations sur le système juridique haitien. Il faut bien comprendre que ces renseignements n'ont aucune authenticité légale et elle n'est pas autorisée par le rectorat de cette institution universitaire voire le décanat de cette dite faculté. Nous déclinons toute responsabilité sur les conséquences et l'utilisation des données qui sont contenues sur cette page spécialisée. Notre étude se concentre sur les matières enseignées dans le cadre de la formation juridique de la faculté de droit et des sciences économiques de Port-au-Prince durant les années 1985-1990. Des démarches ont été entreprises auprès des responsables haitiens pour mettre à jour les renseignements que nous détenons, malheureusement après plusieurs tentatives, nous ne sommes pas en mesure de confirmer qu'il existe un changement au curriculum de cette faculté. Nous supposons que ce programme de formation reste et demeure constante à cette dite faculté et qu'il n'est pas différent des autres facultés et écoles de droit du réseau public. |